Donc voilà le plus beau ;)
Cet épisode est important car il est typique du comportement du PN.
Ouvrez bien vos yeux.
L'épisode de la Gare de Lyon datait de dimanche matin.
Dimanche soir j'avais donc envoyé un sms disant que "je ne voulais plus jamais entendre parler lui".
Et évidemment lundi matin un autre contradictoire disant que "mes mots avaient dépassé ma pensée". !
Eh oui c'est cela une femme sous emprise. Je culpabilisais de le savoir malheureux et m'oubliais, une fois de plus....
Mardi je n'avais aucune nouvelle. J'avais espéré un petit mot me demandant si cela allait mieux ou quelque signe de lui.......(;) ben vi je sais c'est pitoyable!)
Je lui ai donc mis sur notre blog (que j'avais créé pour que l'on ait notre endroit à nous) deux posts lui livrant mes états d'âmes et lui disant que j'avais besoin qu'il soit capable d'écouter ma tristesse et ma colère .........Dans le genre on prend des pincettes !
Dans le premier post je reprenais seulement l' épisode Gare de Lyon en lui disant ce que cela m'avait fait !
Le lendemain toujours pas de nouvelles, ni mail, ni sms, ni connection sur msn.......
Je lui envoie donc un sms lui disant que je veux lui parler ce soir qu'il m'appelle quand il sort du travail.
A 21h toujours pas de nouvelles.
Là, comme j'ai quand même quelques années de pratique, j'ai compris ce qui se passait.
Toute personne ayant vécu un tel type de relation, reconnaitra le phénomène.
Je voulais en finir, le confondre une fois pour toute, me "dégoutter" définitivement avec une belle piqure de rappel. J'ai donc appelé jusqu'à ce qu'il décroche.
Quand il a enfin daigné me répondre, je lui ai demandé ce qu'il se passait et j'ai entendu à sa voix que Le Monstre était de retour......
Il m'a enguelé, m' a traité d'égoïste, de méchante, de folle, que je lui faisais du mal..........
Tout cela parce que la lecture de mes deux posts l'avait bléssé !
Il m'a alors reproché de ne m'intéresser qu'à moi! de ne pas m'être mis à sa place, qu'il souffrait et qu'UNE FOIS DE PLUS je ne pensais qu'à moi !!!
Il était en colère, me criait dessus comme si j'avais fait quelque chose d'horrible.
C'était très difficile de me retenir de raccrocher mais je voulais aller au bout et je n'avais pas d'autres choix que d'écouter ses absurdités pour qu'elles ne me quittent plus jamais, que jamais je n'oublie.
J'ai donc parlé très calmement (d'ailleurs j'étais assez calme et loin de l'hystérie dans laquelle il avait réussi autrefois à me plonger quand il se comportait comme cela).
Je lui ai dit que j'appelais justement pour l'écouter, pour savoir ce qu'il ressentait.
Il a donc baissé d'un ton et a continué à me charger : j'étais et j'avais toujours été égoïste, lui qui faisait tout pour me rendre heureuse........(sic)
Comme je ne résistais pas, que je ne le contredisais pas, il a continué pendant un bon 1/4 d'heure. Plus je l'entendais, plus je me détachais.
Ensuite, j'ai commencé, toujours calmement, a lui expliquer qu'il était normal que je sois en colère. Que alors que je venais le rejoindre comme il l'espérait, je le révéillais dans les bras d'une fille, ce n'était peut être pas si facile.........
Que d'ailleurs je ne lui reprochais même pas cela, après tout il n'avait pas à vivre comme un moine pendant que pour ma part je vivais avec quelqu'un !
Que ce qui m'avait bléssé c'était qu'il me laisse à la gare comme ça parce qu'il était incapable de virer la nana dont il disait "n'en avoir rien à foutre" ..........
Il ne me laissait guère parler et à chaque fois me retorquait que j'avais un problème, que lui était en thérapie depuis 3 ans et que moi je n'avais rien fait pour me soigner .......
Que le pauvre avait "même culpabilisé de l'argent que j'avais dépensé pour venir" ! (sic) et que je ne me rendait même pas compte de ça !!! En fait j'aurai du m'excuser de le faire culpabiliser !
Je ne le contredisais pas.
Il attendait de moi que je lui présente mes excuses de lui donner tant de soucis !!!!
La conversation était surréaliste bien entendu........
Il est revenu sur un événement que je lui avait rappelé par analogie, dans mon post, celui de l'accident de scooter.
J'avais parlé de cet événement pour faire le parallèle avec le fait qu'il ne se soucie pas de ce que je ressens quand il m'annonce ce qu'il a fait de sa nuit, que je suis épuisée, seule, Gare de Lyon, en larmes......
Lui parler de cela était à l'entendre la pire des cruautés, j'étais un monstre !